Glossaire > Confort thermique
En résumé : La notion de confort thermique désigne la manière dont un environnement thermique est ressenti par un individu.
Le confort thermique renvoie à la perception d’un environnement thermique par un individu. Il s’agit d’un concept essentiel dans le domaine du bâtiment puisqu’il impact considérablement le bien-être des occupants.
En effet, un mauvais confort thermique peut être à l’origine de nombreux problèmes à la fois physiques et psychologiques.
Quelques exemples : une température trop élevée peut impacter la qualité de sommeil ou encore la productivité et la concentration. Le froid quant à lui, rend plus vulnérable aux virus respiratoires et peut aggraver les pathologies cardiovasculaires.
Il est donc primordial de tendre vers un équilibre où l’individu ne ressent ni sensation de chaleur, ni sensation de froid.
La notion de confort thermique repose sur différents critères, relevant à la fois de certains paramètres physiques extérieurs et de facteurs individuels.
⮕ La température de l’air : c’est l’élément le plus fréquemment associé au confort thermique. Une température trop élevée ou trop basse peut rapidement rendre l’environnement intérieur inconfortable. Selon l’INRS, la température idéale pour un travail de bureau se situe entre 21° et 23° en hiver et entre 23° et 26° en été.
⮕ La température des parois : soit la température des surfaces (murs, sols, fenêtres…) entourant l’individu. Par exemple, une sensation de froid peut se propager d’une fenêtre glacée si l’on se trouve à proximité, même si l’air est à une température correcte.
⮕ L’humidité relative : l’humidité joue un rôle majeur dans le confort thermique d’un individu. Dans un environnement où l’air est chaud et chargé en eau, il devient plus difficile de réguler sa température. À l’inverse, une humidité trop basse peut être la cause d’un inconfort respiratoire.
⮕ La vitesse de l’air : un léger mouvement d’air peut rendre une pièce moins étouffante (notamment en été) là où une vitesse de déplacement trop rapide risque de créer des courants d’air désagréables.
⮕ Le métabolisme : cette notion renvoie à la production interne de chaleur par le corps humain. Elle dépend de l’activité physique de l’individu mais aussi de son alimentation.
⮕ L’habillement : les vêtements constituent une couche d’isolant supplémentaire et modifient par conséquent la manière dont nous ressentons la température ambiante.
Il se produit naturellement des transferts thermiques entre notre corps et son environnement. Ainsi, nous pouvons perdre ou emmagasiner de la chaleur par le biais de plusieurs mécanismes.
⮕ La convection: elle désigne les échanges thermiques ayant lieu via des mouvements de fluides. Les pertes du corps par convection sont majoritairement causées par la respiration et par le contact avec le vent.
⮕ La conduction : cette notion renvoie aux transferts thermiques se passant entre deux éléments solides par le biais d’un contact. Par exemple, le fait de toucher un radiateur allumé provoque le déplacement de la chaleur de l’objet vers la main.
⮕ Le rayonnement : dans cette situation, la chaleur voyage par ondes, de la même manière que la chaleur du soleil. Appliqué au corps humain, ce phénomène se traduit par un léger rayonnement infrarouge.
⮕ L’évaporation : la transpiration, et plus particulièrement son passage d’un état liquide à un état gazeux, conduit à une perte importante de chaleur.
⮕ Il est important de contrôler les transferts thermiques au sein de son bâtiment afin de garantir un bon confort thermique pour les occupants.
Il est donc essentiel de mettre en place les bons équipements et de les piloter efficacement afin de favoriser ou de limiter ces échanges selon les besoins.
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