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Si pour certain.e.s, le thème de radioactivité évoque la catastrophe de Tchernobyl en 1986 ou l’énergie nucléaire, d’autres penseront à Marie Curie, physicienne et chimiste. Première femme à avoir reçu un Prix Nobel, elle a consacré une partie de ses travaux sur le polonium et le radium, dont l’un des dérivés est le radon : un gaz radioactif nocif qui a un impact sur la qualité de l’air que nous respirons en intérieur.
Définition, cartographie, réglementation… on fait le point sur le radon !
Issu de la désintégration de l’uranium naturellement présent dans les roches de la croûte terrestre, le radon est un gaz inodore et incolore. C’est un polluant de l’air intérieur méconnu, pourtant présent dans plusieurs départements de France.
Dans les régions concernées par le radon, il pénètre dans les bâtiments presque exclusivement par le sous-sol. Il entre par les pièces souterraines telles que les caves ou les vides sanitaires, avant de s’infiltrer dans les pièces habitées/occupées. Son infiltration est favorisée par la présence, par exemple, de fissures, de canalisations dans les dalles et les planchers, etc.
Les concentrations en intérieur sont plus élevées en hiver, lorsque les occupants ont tendance à aérer moins souvent.
À l’air libre, ce gaz n’est pas nocif puisqu’il se dilue dans l’air. En revanche, il peut présenter de sérieux risques s’il est concentré dans un espace confiné.
Dans ce contexte, le contact du radon inspiré avec les poumons crée une irradiation des voies respiratoires. Il peut alors, à certaines concentrations et sur le long-terme, provoquer de graves problèmes de santé. En effet, il serait la deuxième cause de cancer du poumon, après le tabac¹ !
En France, depuis 2008, les ERP (Établissements Recevant du Public) et les lieux de travail sont soumis à une réglementation sur la gestion des risques radon.
Une carte de France du radon est disponible et affiche trois niveaux de risque :
Catégorie 1 : Le risque est faible, il n’y a pas de risque pour la santé
Catégorie 2 : Le risque est moyen. Il peut y avoir un risque de concentrations élevées dans les bâtiments confinés, peu ventilés, et pour les personnes évoluant en sous-sol.
Catégorie 3 : Le risque est élevé. Il est nécessaire de faire des mesures de radon en intérieur et de mettre en place des actions correctives si les concentrations sont élevées.
Les résultats d’une campagne de mesures nationale en France montrent que plus de 40% des bâtiments situés sur des terrains en catégorie 3 ont des taux de plus de 100 Bq.m-3, et plus de 10% dépassent les 300 Bq.m-3.
(Source : Campagne nationale de mesure du radon | IRSN)
En Belgique, le gouvernement s’est aligné sur une directive européenne qui fixe à 300 Bq.m-3 le seuil à partir duquel il faut agir dans les constructions existantes. Dans les constructions neuves, il faut fixer une concentration à 100 Bq.m-3.
Dans les zones rouges, plus de 10% des bâtiments se trouvent au-dessus de 300 Bq.m-3. Les lieux de travail doivent obligatoirement y faire des mesures du radon et les déclarer à l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire.
En France, grâce à l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), il est possible de connaître le potentiel radon de sa commune, de son lieu de travail, de votre école, crèche ou logement en suivant le lien suivant : cliquez ici
En Belgique, c’est l’AFCN qui s’en charge. Il suffit de suivre ce lien : cliquez ici
Si vous travaillez dans une zone de risque radon, cela ne veut pas dire que le bâtiment doit être complètement rénové.
Il serait alors nécessaire de :
― Diagnostiquer le risque radon en faisant des mesures directement dans le bâtiment.
― Ventiler régulièrement et intelligemment (en jouant sur l’extraction) vos pièces en rez-de-chaussée et aux étages.
Grâce à son puissant moteur de calcul de chimie de l’air intérieur, INDALO® est le premier logiciel au monde capable de modéliser numériquement la présence de radon dans un bâtiment. Il vous aide à déterminer ses sources d’infiltration dans le bâtiment (cave sous-ventilée, courant d’air, manque de ventilation) et à identifier les moyens de remédiation.
D’autre part, la solution logicielle INDALO® Supervision, basée sur ces mêmes calculs de chimie et l’IA créée à partir de données de radon mesurées en continu, anticipe les pics de radon (entre autres polluants nocifs pour la santé).
Notre solution va réagir en pilotant intelligemment les systèmes de ventilation, en fonction de ses prédictions, pour éviter les dépassements des seuils recommandés par l’OMS.
Si votre bâtiment ne dispose pas de ventilation mécanique, INDALO® Supervision vous formule des recommandations prédictives d’ouverture de fenêtres afin de vous permettre d’évoluer dans un environnement sain, tout en évitant des déperditions thermiques importantes et en prenant en compte minute par minute l’état de la qualité d’air extérieur. C’est une solution facile à mettre en place et 100% autonome.
Ainsi, vous pourrez dorm…respirer de vos deux narines !
Nos experts en qualité d’air intérieur vous accompagnent sur le risque radon.
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