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Dans les pays industrialisés, les individus passent en moyenne 85% de leur temps dans des espaces clos. Dans ce contexte, la qualité de l’environnement intérieur incarne un enjeu crucial. En effet, elle peut avoir un impact non négligeable sur notre santé et notre bien-être.
Parmi les conséquences d’un intérieur qui ne serait pas suffisamment sain figure un phénomène peu connu du grand public : le Syndrome du Bâtiment Malsain (SBM), ou Sick Building Syndrom. Cette appellation désigne un ensemble de symptômes liés à la fréquentation d’un bâtiment donné (généralement un lieu de travail ou une habitation) sans qu’une cause médicale ne soit clairement identifiée.
Alors quelles sont les causes du SBM et comment y remédier ? On vous dit tout !
Selon la revue Santé Publique, le Syndrome du Bâtiment Malsain peut être défini comme un ensemble de symptômes “relativement mineurs et associés à un bâtiment, pour lesquels aucune cause spécifique n’est trouvée”.
Parmi ses manifestations, on peut notamment évoquer :
Les symptômes du syndrome du bâtiment malsain ne sont pas liés à des pathologies identifiées. À l’inverse, la notion de building-related illness est employée lorsque les symptômes sont attribuables à une maladie diagnostiquable et que leur cause est identifiée (par exemple des moisissures, de l’amiante…).
Les manifestations du SBM sont directement liées à la fréquentation du bâtiment. Dans la majorité des cas, on constate donc une diminution, voire une disparition totale des symptômes lorsque les personnes concernées quittent les lieux.
| À noter : au sein d’un même bâtiment, les individus peuvent présenter des symptômes différents. Cela va dépendre des sensibilités de chacun : par exemple, certains sont plus sensibles aux substances chimiques, d’autres à la poussière, etc.
La notion de syndrome du bâtiment malsain émerge dans les années 1970. Et pour cause : c’est à cette époque que l’on voit se renforcer les préoccupations liées à l’efficacité énergétique des bâtiments (notamment avec la RT 1974 par exemple).
En conséquence, une attention particulière a commencé à être accordée à l’isolation. Mais si elle permet effectivement de limiter les déperditions thermiques et d’améliorer les performances énergétiques, elle entraîne généralement une dégradation de la qualité de l’air intérieur (QAI) notamment lorsqu’elle ne s’accompagne pas d’une stratégie de ventilation adaptée. Dans ce contexte, le renouvellement de l’air est entravé et l’on observe une stagnation des polluants atmosphériques au sein de l’ouvrage. Les occupants sont donc plus exposés aux substances nocives présentes dans l’air intérieur.
Or, il a été constaté que les manifestations d’un syndrome du bâtiment malsain étaient très proches de celles liées à une mauvaise QAI. Dans les deux cas, elles concernent principalement le système respiratoire, les muqueuses ainsi que le système nerveux central. Aux yeux de la communauté scientifique, une mauvaise qualité de l’air intérieur serait donc la principale cause d’un syndrome du bâtiment malsain.
Toutefois, d’autres paramètres peuvent également être mis en cause comme le manque de lumière naturelle ou encore une mauvaise acoustique. Par ailleurs, certains facteurs psychologiques peuvent également favoriser un SBM sur le lieu de travail, notamment un stress trop élevé ou encore des relations interpersonnelles insatisfaisantes.
Deux facteurs peuvent être à l’origine du syndrome du bâtiment malsain :
C’est pourquoi il est recommandé d’adopter certaines mesures dès la phase de conception de l’ouvrage afin de garantir un environnement sain pour les futurs occupants.
Souvent négligée, la ventilation a pourtant un impact majeur sur la qualité sanitaire d’un bâtiment. En cas de renouvellement de l’air insuffisant, les concentrations en polluants atmosphériques peuvent rapidement grimper au sein d’un ouvrage. C’est pourquoi il est important de mettre en place une stratégie de ventilation adéquate afin de préserver la santé des occupants.
Mais il ne s’agit pas seulement d’un enjeu sanitaire : dans les lieux de travail, il a même été observé qu’un renouvellement de l’air suffisant permettait d’améliorer la productivité des collaborateurs !
| À noter : gare au surdimensionnement ! Un renouvellement de l’air trop important garantit effectivement un air sain mais peut également être à l’origine d’un gaspillage énergétique non négligeable et implique des coûts d’investissement plus conséquents.
Les matériaux de construction peuvent libérer des substances nocives dans l’air intérieur. Ils dégagent fréquemment des composés organiques volatils (COV), des particules chimiques susceptibles d’avoir un lourd impact sur la santé humaine.
Elles émanent principalement des peintures, des colles ou encore des revêtements de sol. La même problématique s’applique à l’ameublement, notamment en raison des adhésifs utilisés lors de la fabrication.
| À noter : lorsqu’ils atteignent l’atmosphère extérieure, les composés organiques volatils ont également un impact environnemental. Ils favorisent les pluies acides et contribuent au réchauffement climatique.
Il est donc conseillé de se tourner vers des matériaux ou des meubles à faible émission. Ils sont identifiables à l’aide d’éco label et permettent de préserver à la fois les occupants du bâtiment et l’environnement
Lors de la phase de conception, il est important d’identifier les scénarios à risque pour le futur bâtiment et la meilleure stratégie de ventilation pour les éviter.
Par exemple, une construction correctement ventilée risque moins d’être sujette à une humidité excessive. Cela permet aussi de prévenir l’apparition de moisissures susceptibles de compromettre la solidité du bâti et d’engendrer des coûts de rénovation.
De plus, une stratégie de ventilation bien pensée limite les risques d’infection par voie aérienne (virus, bactéries…). Cette problématique est particulièrement importante dans les structures médicales ou encore les lieux destinés à accueillir des publics à la santé plus fragile.
INDALO® est une solution de simulation prédictive de la qualité de l’air intérieur. Conçue pour accompagner les maîtres d’ouvrage, bureaux d’études et professionnels du bâtiment, elle permet de garantir un environnement intérieur sain dans votre futur ouvrage dès la phase de conception ou de rénovation.
INCA© Indoor, son moteur de calcul, intègre un grand nombre de paramètres comme les émissions de matériaux, de l’ameublement, la stratégie de ventilation, la pollution extérieure ou encore les activités humaines. Grâce à ces données, INDALO® anticipe les concentrations en polluants dans votre futur bâtiment.
Vous êtes ainsi en mesure d’explorer et de comparer différents scénarios de conception et de sélectionner la configuration la plus vertueuse pour votre ouvrage. Vous concevez ainsi des bâtiments durables, responsables et tournés vers le bien-être et la santé de vos futurs occupants.
| À noter : INDALO® facilite l’obtention de la plupart des certifications environnementales (BREEAM, WELL, LEED…).
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