Glossaire > QAI
En résumé : la QAI (qualité de l’air intérieur) désigne l’état de l’air dans les espaces clos.
La QAI fait référence à l’air que nous respirons dans les espaces clos (habitation, lieux de travail, transports…).
Celle-ci est influencée par différents facteurs incluant les matériaux de construction, les produits d’entretien, les activités des occupants ou encore la pollution extérieure.
Ces derniers peuvent être à l’origine de la présence de diverses substances (COV, PM, moisissures) susceptibles d’impacter la qualité sanitaire et environnementale du bâtiment.
l À savoir : on estime que l’air intérieur est jusqu’à 8 fois plus pollué que l’air extérieur. La mise en place de capteurs de qualité de l’air intérieur et la réalisation de diagnostics QAI est donc fortement conseillée.
Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut avoir des conséquences plus ou moins graves sur la santé des occupants.
Parmi les symptômes les plus fréquents, on retrouve les irritations (oculaires, nasales, voies respiratoires…), les maux de tête, les allergies ou encore l’asthme.
Cependant, des pathologies bien plus sévères telles que des maladies cardiovasculaires ou encore des cancers peuvent résulter d’une exposition prolongée à certains polluants atmosphériques.
l À savoir : une mauvaise qualité de l’air intérieur sur le lieu de travail peut également être à l’origine d’une baisse de la productivité et d’une augmentation de l’absentéisme.
Encore relativement négligée, la qualité de l’air intérieur est pourtant un enjeu sanitaire majeur. Et pour cause :
⮕ On estime à 3,2 millions le nombre de décès imputables à la pollution de l’air intérieur dans le monde chaque année.
⮕ Le coût humain et financier d’une mauvaise qualité de l’air intérieur est estimé à 19 milliards d’euros par an en France.
⮕ En France, 30.000 cas d’asthme seraient évitables chaque année chez les enfants de 6 à 11 ans s’ils étaient moins exposés à une mauvaise QAI
l À savoir : si nous sommes tous concernés par cette problématique, certaines catégories de personnes à la santé plus fragile y sont plus sensibles que d’autres. C’est pourquoi la réglementation impose des mesures de surveillance de la QAI dans certains ERP.
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