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Selon l’AIVC, 30% de l’énergie alimentant les bâtiments serait “dissipée dans les flux d’air sortants du fait de la ventilation ou des infiltrations d’air.” Mais dans les infrastructures récentes, cette proportion pourrait être beaucoup plus élevée.
En effet, les nouvelles normes énergétiques ont favorisé la construction de bâtiments de plus en plus étanches, limitant les infiltrations de l’air. Par conséquent, une ventilation mécanique contrôlée (VMC) devient indispensable pour assurer un renouvellement adéquat de l’air.
Afin de limiter le gaspillage énergétique tout en préservant une bonne qualité de l’air intérieur, il est donc essentiel de mettre en place une stratégie de ventilation efficace. Car s’il est recommandé d’aérer tous les jours pour évacuer les polluants présents dans nos intérieurs, cette action ne suffit pas à assurer un renouvellement de l’air suffisant.
Aujourd’hui, la plupart des bâtiments sont équipés d’une VMC. Si ces systèmes sont généralement peu énergivores, il est néanmoins possible de réduire considérablement la consommation électrique de votre VMC en la pilotant efficacement. Alors pour quel modèle opter ? Comment limiter l’impact de ce dispositif sur les consommations énergétiques ? On vous dit tout !
La Ventilation Mécanique Contrôlée est un dispositif dont la fonction principale est d’assurer un bon renouvellement de l’air dans un bâtiment. On distingue deux catégories de VMC :
La VMC simple flux est un système basique permettant d’extraire l’air vicié d’une pièce afin de le rejeter à l’extérieur du bâtiment. Ce type d’équipement est généralement privilégié en raison de sa facilité d’installation et de son coût abordable.
Il présente également l’avantage d’être simple à entretenir et peu énergivore. Néanmoins, ce dispositif implique un besoin en chauffage plus important qu’une VMC double flux. De plus, un fonctionnement continu de l’appareil peut entraîner une situation de surconsommation et donc, de gaspillage énergétique
La VMC double flux est un système de ventilation plus avancé qui permet non seulement d’extraire l’air vicié, mais également d’insuffler de l’air neuf dans le bâtiment.
Son principal atout réside dans sa capacité à récupérer la chaleur : l’air vicié et chaud extrait du bâtiment passe à travers un échangeur thermique qui transmet une partie de cette chaleur (jusqu’à 98% pour les modèles les plus performants !) à l’air entrant.
Ainsi, une VMC double flux permet de réduire considérablement les besoins en chauffage l’hiver.
Certains modèles peuvent également être équipés d’un ByPass, un module permettant d’introduire dans le bâtiment de l’air frais capté à l’extérieur en vue de le rafraîchir. Ils aident ainsi à garantir une température agréable même en période estivale.
Les économies engendrées peuvent alors éventuellement compenser la consommation électrique plus importante des VMC double flux. Mais encore une fois, un fonctionnement continu des systèmes peut entraîner une situation de gaspillage énergétique.
| À savoir : la VMC hygroréglable est une variation des systèmes simple ou double flux. Elle ajuste automatiquement son fonctionnement en fonction du taux d’humidité à l’intérieur du bâtiment et module ainsi le débit d’air en fonction des besoins. Néanmoins, ces dispositifs ne réagissent qu’à l’humidité et ne prennent donc pas en compte la présence de polluants dans l’air ou la température intérieure.
Difficile de donner une estimation précise de la consommation énergétique d’un système de ventilation : tout dépend du modèle, de sa puissance et de son mode de fonctionnement. L’isolation du bâtiment et la surface de celui-ci sont également des critères essentiels à prendre en compte.
Si la VMC est loin d’être l’équipement le plus consommateur, elle peut avoir un impact non négligeable sur votre facture. C’est notamment le cas dans les grands bâtiments tertiaires où il est nécessaire de ventiler un volume d’air important ou dont le mode de chauffage est énergivore (comme le chauffage électrique par exemple).
De plus, il est important de noter que dans de nombreux cas, la ventilation fonctionne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ! Dans cette situation, même en l’absence d’occupants (la nuit, le week-end…), la VMC continue de fonctionner : il est donc pertinent de s’intéresser à la limitation de ce gaspillage et aux économies pouvant en découler.
Il existe plusieurs options pour limiter l’impact de la ventilation sur ses consommations énergétiques.
Le pilotage de la VMC est le meilleur moyen de réduire ses consommations sans pour autant compromettre la qualité de l’air intérieur (QAI). Mais attention au mode de régulation choisi !
Dans le cas d’une régulation réactive, le fonctionnement de la ventilation se déclenche lorsque la concentration d’un polluant (par exemple le CO2) dépasse un certain seuil. Ce système présente néanmoins quelques faiblesses.
En effet, les sondes permettant de recueillir le taux de polluants se trouvent généralement dans des gaines et ne mesurent donc pas correctement la QAI ambiante. La plupart du temps, elles sont également mal calibrées et trop peu entretenues, ce qui entraîne de la sur-ventilation.
De plus, ces systèmes ne prennent pas en compte un nombre de facteurs suffisants : une VMC qui se déclenche en réaction à une forte concentration de CO2 peut ignorer un pic de pollution extérieure. Elle risque donc, paradoxalement, de conduire à une dégradation de la QAI.
Enfin, ces modèles ne cessent de fonctionner que lorsque la concentration en polluant a diminué dans la pièce. Il arrive donc que la ventilation continue de fonctionner alors que les occupants des locaux ont quitté les lieux depuis un certain temps.
Il est donc recommandé d’opter pour une solution de pilotage prédictif afin de réduire la consommation électrique de la VMC. Ce dispositif permet d’ajuster le fonctionnement de vos systèmes au juste besoin. Il évite ainsi de faire fonctionner la ventilation à pleine capacité et en continu dans des espaces peu occupés (les salles de réunion par exemple) et garantit le maintien d’une bonne QAI tout en évitant le gaspillage.
| À savoir : généralement, ces solutions permettent également de piloter le fonctionnement du chauffage et de la ventilation. Dans la mesure où l’on estime que les systèmes CVC (chauffage, ventilation, climatisation) représentent 55% des consommations énergétiques des bâtiments tertiaires, cette option s’impose comme le meilleur moyen de réaliser des économies significatives !
Un entretien régulier et rigoureux des VMC est crucial pour assurer leur bon fonctionnement et limiter leur impact sur les consommations énergétiques d’un bâtiment.
En effet, les systèmes de ventilation sont équipés de filtres qui s’encrassent avec le temps. Or, des filtres sales forcent les VMC à consommer davantage d’énergie pour maintenir un même débit d’air.
Il est donc recommandé de nettoyer ou de remplacer régulièrement les filtres de sa ventilation conformément aux recommandations du fabricant.
Afin de maintenir une bonne qualité de l’air intérieur tout en évitant le gaspillage énergétique, il est important de choisir une VMC adaptée à son projet.
Si une VMC double flux conduit à une baisse significative de vos besoins en chauffage, sa mise en place peut-être freinée par des contraintes spatiales. De plus, ces modèles nécessitent un entretien régulier.
Dans certains cas, une VMC simple flux peut-être amplement suffisante pour atteindre des résultats similaires. Il est donc primordial de déterminer en amont du projet quel est le modèle le plus adapté.
De manière plus générale, il est également conseillé de vous référer à l’étiquette énergétique du modèle que vous envisagez de mettre en place et de privilégier les équipements de catégorie A. Enfin, notez que certaines VMC sont désormais équipées de moteurs de type EC (à courant continu) qui consomment moins d’énergie que les modèles classiques.
| À savoir : en raison de son installation complexe, la mise en place d’une VMC double flux n’est pas toujours possible. Dans ce cas, il peut être recommandé d’opter pour une VMC décentralisée.
En vue de réduire la consommation d’énergie tout en conservant une bonne QAI, le HCSP recommande la mise en place d’une stratégie de pilotage de la ventilation intégrant une modulation pièce par pièce basée sur le taux d’occupation.
Grâce à ses capacités prédictives, INDALO® Supervision met en œuvre le meilleur pilotage possible de votre ventilation. Notre solution s’adapte continuellement au besoin réel afin de déterminer le moment le plus optimal pour renouveler l’air de votre bâtiment (en fonction de son taux d’occupation, de la concentration de polluants provenant de l’intérieur et de l’extérieur…).
Notre formule smart, dédiée à la régulation de la ventilation, optimise le fonctionnement de votre VMC en réduisant son fonctionnement jusqu’à 70%, sans compromis sur la QAI.
À ce jour, il s’agit de la seule solution prédictive de la qualité de l’air intérieur sur les 24h à venir : vous réduisez la consommation électrique de votre VMC et réalisez ainsi jusqu’à 15% d’économies d’énergie, même si votre bâtiment dispose déjà d’une bonne performance énergétique.
Connectée à votre système CVC complet, notre solution permet même d’atteindre jusqu’à 50% d’économie sur vos consommations énergétiques ! Vous profitez ainsi d’un bon confort thermique tout en maintenant la qualité de l’air intérieur et en limitant l’impact de votre ventilation sur vos consommations d’énergie.
| À savoir : en l’absence de ventilation mécanique, INDALO® Supervision formule des recommandations d’ouverture de fenêtres vous permettant d’évoluer dans un environnement sain et d’éviter les déperditions thermiques.
INDALO® vous permet de choisir la meilleure ventilation pour votre bâtiment, dès la phase de conception ou de rénovation.
Notre logiciel vous recommande la stratégie de la ventilation la plus adaptée à votre projet afin d’éviter la surventilation tout en garantissant une bonne QAI. Il vous aide ainsi à réduire vos coûts d’investissement mais aussi à diminuer les consommations énergétiques de votre futur bâtiment.
Sources :
https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/maison/travaux/systeme-ventilation-choisir
https://energieplus-lesite.be/techniques/ventilation8/ventilation-hygienique/principes-de-base-de-la-ventilation/
https://www.qualitel.org/particuliers/equipements-et-materiaux-maison/ventilation/vmc-simple-flux/
