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Dans un contexte où les enjeux sanitaires, réglementaires et environnementaux gagnent en importance, la qualité de l’air intérieur s’impose comme une problématique centrale de la conception et de l’exploitation des bâtiments.
Pourtant, alors que nous passons la majorité de notre temps dans des espaces intérieurs, nous nous exposons à divers polluants présents dans l’air. Imperceptibles et souvent peu connus du grand public, ces substances sont susceptibles d’avoir de lourdes conséquences sur la santé des occupants mais aussi sur leur confort.
Alors d’où proviennent les principaux polluants atmosphériques et quel est leur impact sanitaire ? Comment limiter efficacement leur concentration dès la phase de conception du bâtiment ou pendant son exploitation ? On vous dit tout !
L’air que nous respirons au sein des bâtiments peut contenir une grande variété de polluants. Ces substances proviennent aussi bien des bâtiments eux-mêmes que des activités humaines ou encore de l’air extérieur.
Tour d’horizon des polluants les plus fréquemment rencontrés dans nos intérieurs :
Parmi les polluants de l’air, on retrouve le dioxyde de carbone (CO2). Émis naturellement par la respiration, sa concentration peut rapidement augmenter dans les espaces densément occupés et insuffisamment ventilés. Pour cette raison, il est généralement considéré comme un bon indicateur du renouvellement de l’air dans une pièce.
Bien que le CO2 ne soit pas toxique aux concentrations habituellement rencontrées, il peut néanmoins être la source d’un certain inconfort (maux de tête, somnolence, confusion, fatigue…).
l À savoir : le CO2 d’origine anthropique (trafic, industrie…) agit comme un puissant gaz à effet de serre, contribuant activement au changement climatique.
Les composés organiques volatils désignent une famille de substances chimiques largement présentes dans nos intérieurs et susceptibles d’avoir de lourdes conséquences sur la santé humaine : le formaldéhyde et le benzène par exemple, sont classés comme cancérogènes par le Centre International de Recherche sur le Cancer.
Dans nos intérieurs, ces substances proviennent généralement des matériaux de construction et des produits d’ameublement. En cause : les peintures, colles et vernis qui, en séchant, libèrent ces gaz chimiques qui se diffusent dans l’air. Les produits d’entretien, notamment les décapants, dégraissants et solvants, sont également concernés par ce phénomène.
l À savoir : lorsqu’ils atteignent l’extérieur, les COV contribuent à la formation de nouveaux composés secondaires pouvant avoir un impact environnemental tels que l’ozone troposphérique par exemple.
Principalement issues des phénomènes de combustion comme le chauffage au bois et le trafic routier, les particules fines sont des micro-particules en suspension dans l’air. Du fait de leur taille, elles pénètrent en profondeur dans les organismes, allant jusqu’à atteindre la circulation sanguine.
Elles peuvent aussi bien être à l’origine de pathologies respiratoires (asthme, bronchite…), cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC…) comme neurologiques (troubles cognitifs, démence, dépression…). Responsables de 4,2 millions de décès prématurés à travers le monde, elles constituent un risque sanitaire majeur.
L’ozone est un polluant dit secondaire. Cela signifie que sa formation résulte de la réaction chimique entre plusieurs autres polluants. En l’occurrence, l’ozone est issu de la rencontre de COV, de méthane, de monoxyde de carbone et d’oxydes d’azote dans un contexte de fort ensoleillement et de températures élevées. Par conséquent, sa concentration augmente généralement en période estivale (en témoignent les nombreux articles de presse alertant sur des pics d’ozone durant cette période).
Ses fortes propriétés oxydantes lui confèrent un effet néfaste sur la végétation (vieillissement accéléré, affaiblissement de la plante…). Il est également un gaz à effet de serre et contribue donc au dérèglement climatique.
Concernant la santé humaine, l’ozone favorise l’apparition de pathologies respiratoires et cardiovasculaires et aggrave les maladies existantes, notamment l’asthme.
Le radon est un gaz radioactif naturel émanant des sols et résultant de la désintégration de l’uranium. S’il est présent sur l’ensemble du territoire, sa concentration varie grandement selon la nature des sols (les terrains granitiques et volcaniques affichent des teneurs en radon plus élevées que les autres).
Le radon pénètre dans les bâtiments par les sous-sols et les rez-de-chaussée, notamment via des fissures, une isolation insuffisante ou encore les ouvrants. Classé comme cancérogène certain pour l’homme, il est la deuxième cause de cancer au poumon après le tabac et devant l’amiante en France.
l À savoir : le radon fait l’objet d’une réglementation particulière sur certains lieux de travail et établissements recevant du public.
Cette catégorie regroupe un large éventail d’agents biologiques. D’origine humaine ou environnementale, ils peuvent avoir des effets variés sur la santé allant d’effets bénins (toux, inflammation des muqueuses) à des troubles plus handicapants (grippe, pneumonie, légionellose…).
Parmi les biocontaminants les plus fréquemment rencontrés, on peut citer les moisissures, les allergènes et acariens ou encore les microbes.
Renouveler l’air intérieur consiste à remplacer l’air vicié par un air neuf en provenance de l’extérieur. Cette opération est réalisable via l’aération mais ce processus présente des inconvénients : tout d’abord, lorsqu’elle est réalisée aux heures de pointe, elle favorise l’infiltration des polluants extérieurs vers l’intérieur du bâtiment. Par ailleurs, elle peut entraîner une déperdition de chaleur en période hivernale.
C’est pourquoi il est recommandé d’opter pour une stratégie de ventilation efficace et adaptée à la vie du bâtiment. Celle-ci permet d’évacuer les polluants présents dans l’air et de garantir un environnement sain et confortable pour les occupants.
l À savoir : afin de garantir un air sain, il est nécessaire de mettre en place une ventilation offrant un débit d’air suffisant. Mais gare au sur-dimensionnement ! Trop ventiler peut entraîner une hausse non négligeable de dépenses énergétiques et donc, des coûts d’exploitation.
Les occupants du bâtiment peuvent adopter certaines mesures afin de limiter les concentrations de polluants intérieurs. Par exemple, opter pour des produits (d’ameublement, d’entretien…) éco-labellisés ou naturels est un moyen efficace de limiter les concentrations en COV.
De la même manière, il est primordial d’aérer intelligemment le bâtiment. Si l’ouverture de fenêtres favorise le renouvellement de l’air, il est crucial de le faire en dehors des heures de pointe pour éviter l’infiltration des polluants extérieurs à l’intérieur.
Enfin, pour assurer une circulation de l’air efficace, il ne faut pas négliger l’entretien de ses systèmes de ventilation : les entrées et sorties d’air nécessitent un désencrassage régulier pour éviter l’accumulation de saleté, et les filtres doivent occasionnellement être remplacés.
Aujourd’hui, la QAI est reconnue comme un levier de qualité de vie et de confort notable. Et saviez-vous qu’il était possible d’appréhender cette problématique dès la phase de conception ? Notre solution de simulation de la QAI INDALO® permet de prédire les concentrations en polluants au sein d’un ouvrage avant même qu’il ne soit construit.
Son moteur de calcul de la chimie de l’air INCA-Indoor© se base sur une multitude de paramètres allant des matériaux de construction, à la pollution extérieure en passant par les activités des occupants. Il permet de comparer différents scénarios de construction pour votre futur bâtiment afin de choisir la configuration la plus vertueuse.
Par ailleurs, en identifiant la stratégie de ventilation la plus pertinente dès la phase de conception, vous diminuez les coûts d’investissement liés à son installation. Enfin, vous diminuez par la même occasion vos coûts d’exploitation liés au fonctionnement de vos systèmes ainsi qu’à de potentielles opérations de rénovation en cas de problèmes de la QAI.
INDALO® se positionne comme un véritable outil d’aide à la décision vous permettant de sécuriser vos objectifs en matière de QAI, qu’ils soient réglementaires ou inscrits dans une démarche de certification environnementale.

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